- Contexte politique : On assiste de 1880 à la première partie du XIXème à une seconde Révolution Industrielle (phase d'intense transformation de l'Industrie caractérisée par l'utilisation de nouvelles techniques, l'apparition de nouvelles branches d'activités et une forte augmentation de la production). Cependant, l'Europe Occidentale et les Etats-Unis connaissent une alternance de phase de croissance et de récession. Durant le XIXème siècle le secteur primaire (pêche, agriculture, mines) diminue à la fin du XIXème siècle contrairement au secteur secondaire (industrie, bâtiment, travaux public) qui augmente.A la fin du XIXème siècle apparait aussi une nouvelle classe sociale appelée prolétariat, le prolétaire est celui qui vend sa force de travail. Apparaît donc le front populaire (alliance de différents partis de gauche : les radicaux, la SFIO et le PCF).
Mais, cette époque est aussi marquée par de nombreuses manifestations. En effet, la France est touchée par la crise en 1931 (crise financière, industrielle, sociale et politique marquée par un accroissement du chômage, une déflation...). Les ligues d’extrême droite accusent alors le régime de la troisième république d'être incapable et malhonnête face à cette crise. De grandes manifestations sont organisées par ce parti à la place de la Concorde et devant le Palais bourbon à Paris suivies de violents affrontements entre extrémistes et gardes nationaux. Les partis de gauche leur répondent par la manifestation du 12 février suivant au cours de Vincennes, pour lutter contre ce qu'elles appellent le "danger fasciste". Le parti de gauche remporte par la suite les élections législatives lors des élections du 26 avril et du 3 Mai 1936. Le font populaire remporte 63% des voix contre 37% pour les conservatoires de droite. Léon Blum chef du parti socialiste la SFIO est élu chef d’État et va gouverner la France de Juin 1936 à Avril 1938.
Durant cette période de nombreux changements vont apparaître. On va ainsi créer de nouvelles réformes sociales :
- le 7 juin 1936 sont signés les "accords de Matignon" entre la CGPF(confédération générales du patronat Français), la CGT(confédération générale du travail), représentant le salariat et l'Etat sous la présidence de Léon Blum.
Ces accords prévoient notamment une augmentation des salaires de 12%, les 15jours de songé payés mais surtout l'instauration de la semaine de 40Heures. Mais le gouvernement prend aussi des mesures économiques, en nationalisant certains secteurs d'activités comme la nationalisation des usines d'armement, qui appartiennent désormais à l'Etat. Il prend aussi le contrôle total de la Banque de France et surtout, il crée la SNF (société nationale de chemins de fer)
(Blum ne veut pas aider les républicains qui luttent contre les troupes du général Franco en Espagne contre l'avis du PCF. Blum dévalue le franc en septembre 1936 => le déficit se creuse => pose des réformes, démissionne le 21 Juin 1937, puis arrêté par gouvernement de Vichy et déporté dans un camps de concentration d’où il sortira après la guerre en 1945).
A la fin du XIXème Siècle, on assiste à la naissance d'une nouvelle classe sociale appelée prolétariat, le prolétaire est celui qui vend sa force de travail.
- Premier exemple : L'internationale : est écrite par Eugène Pottier (né le 29 mars 1783). Elle est extraite des chants révolutionnaires. En février 1888, Gustave Delory, député maire de Lille et fondateur l'Illois de « la lyre des travailleurs », possède un exemplaire de ce recueil de chansons.
Il fait transmettre un exemplaire à Pierre Dégeyter (ouvrier métallurgiste) afin de composer une musique pour l'internationale. Pierre Dégeyter qui jusque là faisait des tournées militantes dans le Nord pour soutenir les luttes ouvrières accepte.
L'international sera chantée la première fois en public à Lille en Juillet 1888 lors d'une fête organisée par la chambre syndicale des marchands de journaux. Cette première Internationale sera l'expression du regroupement des courants ouvriers les plus importants d'Europe. Son but principal était de montrer qu'une grande partie de la classe ouvrière du « Vieux monde » avait conscience que afin de s'opposer de manière efficace au despotisme du capital, il fallait faire abstraction de la concurrence entre les travailleurs et faire front autour d'un programme commun de revendications.
En 1889, nait une deuxième internationale . En cette année 1899 du 3 au 8 décembre salle Japy à Paris a lieu le premier congrès général des organisations socialistes françaises. Au cours d'une séance tumultueuse, on vit toute une fraction du congrès s'avancer menaçant vers les guesdistes et les blanquistes (socialistes) qui chantèrent "l'Internationale".
Cette chanson est un classique qui marque l'avènement de l'orchestre dans les variétés.
Lres grèves de 1936 contribuent pour une garnde part au succès de cette chanson, que les ouvriers chantent en occupant pour la première fois les usines de leurs revendications, en faisant la grève ving quatre heures sur vingt-quatre.
Les comiques Bach et Laverne avaient eu bien des années avant l'idée de cette marquise, personnage central d'un de leur sketches, ce que Paul Misraki ignorait.
Il devra néanmoins cosigner les paroles de sa chanson avec Bach et Laverne.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Absente depuis quinze jours,
Au bout du fil
Je vous appelle ;
Que trouverai-je à mon retour ?
Tout va très bien, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.
Pourtant, il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Un incident, une bêtise,
La mort de votre jument grise,
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Ma jument gris' morte aujourd'hui !
Expliquez-moi
Valet fidèle,
Comment cela s'est-il produit ,
Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Elle a péri
Dans l'incendie
Qui détruisit vos écuries.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Mes écuries ont donc brûlé ?
Expliquez-moi
Valet modèle,
Comment cela s'est-il passé ?
Cela n'est rien, Madame la Marquise,
Cela n'est rien, tout va très bien.
Pourtant il faut, il faut que l'on vous dise,
On déplore un tout petit rien :
Si l'écurie brûla, Madame,
C'est qu'le château était en flammes.
Mais, à part ça, Madame la Marquise
Tout va très bien, tout va très bien.
Allô, allô James !
Quelles nouvelles ?
Notre château est donc détruit !
Expliquez-moi
Car je chancelle
Comment cela s'est-il produit ?
Eh bien ! Voila, Madame la Marquise,
Apprenant qu'il était ruiné,
A pein' fut-il rev'nu de sa surprise
Que M'sieur l'Marquis s'est suicidé,
Et c'est en ramassant la pell'
Qu'il renversa tout's les chandelles,
Mettant le feu à tout l'château
Qui s'consuma de bas en haut ;
Le vent soufflant sur l'incendie,
Le propagea sur l'écurie,
Et c'est ainsi qu'en un moment
On vit périr votre jument !
Mais, à part ça, Madame la Marquise,
Tout va très bien, tout va très bien.