samedi 8 janvier 2011

Les causes défendues beaucoup plus activement

L'environnement :





Depuis plusieurs années, l'environnement est un sujet au coeur de l'actualité. Avec le réchauffement climatique et l'augmentation des catastrophes naturelles, la protection de la planète a été élevée dans le rang des priorités. Outre les politiciens et les défenseurs de la nature, des chanteurs se sont également penchés sur ce problème. Cependant, ce n'est pas seulement depuis le XXI ème siècle que des chanteurs se sont mis à défendre la planète à travers la chanson. En effet, on peut citer comme exemple le chanteur Sting qui, depuis de nombreuses années, défend une cause qui lui est particulièrement chère ; la protection des forêts. Il est d'ailleurs le fondateur de Rainforest, qui au niveau local aide les communautés forestières à obtenir des droits fonciers, et au niveau mondial qui influence les lois nationales et internationales pour protéger les forêts tropicales et leurs habitants. Mais aussi Jean Ferrat avec sa chanson << Restera-t-il un chant d'oiseau ? >>. Mais les chansons engagées n'ont vraiment eu un impact sur la société qu'à partir des années 2000, cela s'expliquant certainement par une certaine prise de conscience et un changement de la façon de penser de la population. Le groupe Tryö est l'un des premier groupe auquel les gens pensent lorsqu'on parle de chansons pour l'environnement. Ces artistes, n'étant pas seulement à l'origine de chansons dénonçant l'impact de l'Homme sur la planète et le côté très matérialiste de la société d'aujourd'hui, sont également engagés auprès de l'association Greenpeace. Comme autres artistes, on peut également citer Mickey 3D avec sa chanson << Respire >>, ou encore Yannick Noah. Engagement sincère ou purement commercial, le but reste quand même le même pour l'ensemble des artistes [soucieux de la santé de la planète] ; réussir à faire réfléchir plus ou moins consciemment la population à travers des chansons qui, malgré des paroles parfois pessimistes, seront reprises en choeur par des milliers de fans. On peut donc voir dans la chanson un moyen beaucoup plus simple de faire passer un message ; en effet, les paroles d'un chanteur ont parfois plus d'impact que celles des hommes politiques, notamment auprès des jeunes.


<< La dictature de l'inconscience et bien plus puissante que la dictature de la conscience. Il y a donc encore besoin de communiquer pour sensibiliser à l'écologie... >> Manu, membre du groupe Tryö


=> L'Hymne de nos Campagne, Tryö


L'homosexualité :





 L'Homme du XXI ème siècle est d'avantage tourné vers sa propre personne et défend ainsi des causes plus matérialistes telles que l'homosexualité. Cependant, les chansons abordant l'homosexualité ne sont pas récentes puisqu'une subculture (culture non officielle, non légitime, presque souterraine mais bien réelle et foisonnante depuis la fin du XIXème Siècle) homosexuelle et lesbienne a existé à Paris avant les années 1970, marquées  par l'apparition d'un militantisme politique. Cette subculture consiste d'abord en des pratiques sociales (modes et lieux de rencontres, codes vestimentaires..) mais elle concerne surtout la chanson. En effet, la question homosexuelle a pu irriguer le monde de la chanson et du spectacle.
En apparence peu présente dans les succès populaires, la question affleure en réalité plus souvent qu'on ne l'imagine. Celles qui évoquent les garçons sont plutôt des chansons comiques parfois mêmes dures, utilisant le stéréotype de la « folle »  ou décrivant des situations de quiproquos fondées sur l'apparence et l'ambivalence. Elles émanent d'une volonté de caricaturer, de tourner en dérision, de dénigrer, de stigmatiser voire de juger. Les chansons se rapportant aux lesbiennes, nettement moins nombreuses se distinguent par une tonalité plus grave et plus sensuelle avec des paroles le plus souvent écrites par des hommes. Chez l'interprète, garçon comme fille, se devine donc l'existence d'un système de codes qui permet à l'auditeur averti d'entendre le message. L'essentiel réside alors dans la perception qu'on a des intentions des auteurs et surtout des interprètes : tout est affaire de réception.
En 1926 Paul Clérouc décrit « mon p'tit jeune homme de femme »  :
« ma femme a l'air d'un homme
elle s'refuse à me prendre le bras
elle marche en se dandinant comme
les p'tits messieurs de la haute gomme »
       
Aujourd'hui, plusieurs artistes abordent le sujet de l'homosexualité mais ne dénoncent pas forcément directement l'homophobie ou les préjugés.
On compte parmi ces artistes des groupes tels que Indochine groupe français des années 80 issu du mouvement de la new wave(mouvement punk) avec ces chansons "Canary Bay" et "3ème Sexe", ou le chanteur Nicola Sirkis évoque la liberté de sexualité mais aussi l'androgynie dans 3ème sexe avec ces célèbres paroles très explicites "une fille au masculin, un garçon au féminin". Mais Indochine n'est certainement pas le seul groupe à évoquer ce sujet, nous pouvons aussi retrouver dans les paroles du groupes placebo de nombreuses évocations, plus ou moins directes dans des paroles parfois un peu crues et se ayant parfois pour but de choquer l'auditeur non averti (mais toutefois atténuées par la voix frêle et nasillarde de son chanteur l'ambigu Brian Molko) une allusion à l'homosexualité. Nous pouvons ainsi retrouver les chansons "Nancy boy" et "my sweet prince" qui se classent dans le registre "queer" de placebo. Mais, les jeunes artistes ne sont pas les seuls à aborder le sujet, Gainsbourg dans sa chanson "Kiss me Hardy" de son album "Love on the beat" fait en effet référence à un général qui lors d'une attaque avait dit à un de ses lieutenant du nom de Hardy, "embrasse moi". Il s'agissait de son amant. Mais, ce célèbre artiste ne s'arrête pas là et évoque la "prostitution masculine" dans sa chanson "I'm the boy"..

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